L'île d'Elbe: Portoferraio, église de la Miséricorde.


Sur la Via Napoleone se trouve l'église de la Miséricorde. Madame Mère venait y prier et Napoléon s'y rendait également.
Chaque année, le 5 mai, une messe est dite dans cette église.

Sur le côté de l'église, une plaque évoque les événements de 1814:




Aujourd'hui, un siècle après le 5 mai 1814, la Révérende Miséricorde de Portoferraio, dans une cérémonie solennelle célébrant l'anniversaire des funérailles de Napoléon Bonaparte, a commémoré et consacré en plus de la funèbre journée de Sainte-Hélène, le jour où Napoléon, vaincu mais indompté, a pris temporairement la souveraineté et le gouvernement de l'île d'Elbe, l'unifiant en elle-même, hâtant son évolution et la rendant glorieuse dans l'histoire. Elle a interprété et affirmé ainsi le coeur du peuple reconnaissant à la munificence du prince Anatole Demidoff, lequel, par amour de l'île impériale et par le culte qu'il portait au héros, a fondé le merveilleux musée de San Martino, précieux et éloquent par ses souvenirs napoléoniens. Il a légué à cette confrérie le soin d'entretenir ses oeuvres pieuses et charitables pour le salut et la bénédiction de la grande âme.









A l'intérieur de l'église, une porte (hélas fermée lors de notre visite) conduit au musée. A l'intérieur d'une vitrine, on peut admirer une couronne en bois doré. Elle ornait le sommet de la loge impériale du théâtre.





1814-1914
Afin de garder le souvenir des vicissitudes d'une chapelle funéraire consacrée à la vierge del Carmine, transformée par Napoléon 1er en théâtre municipal, dont le titre impérial fut si éphémère, cette couronne autrefois insigne de la loge impériale fut en ce lieu déposée.
Ô caducité des trônes.
Ô versatilité de la gloire et de la fortune.
Ô vanité de toute oeuvre humaine.




Dans la partie gauche du choeur, on voit une autre plaque:




L'an 1914.
Pour que l'histoire et le peuple elbois se souviennent que, fêtant le 29 mai 1814 dans l'église paroissiale de Portoferraio, non pas l'empereur des Français, mais le souverain incontesté de l'île d'Elbe, Napoléon le Grand s'est incliné avec respect devant les saintes reliques de saint Christin, son glorieux patron, la confrérie de la Révérende Miséricorde a posé ce marbre.









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